Carnet Spirituel 86 : La Foi (6e partie)

 

Éditorial

Avec le Père de Chivré, le sujet de la Foi semble inépuisable ! Le présent carnet spirituel propose à notre réflexion plusieurs questions, et notamment celles de savoir si notre manière d’aimer peut compromettre notre Foi, si notre fidélité à la Foi reçue à notre baptême est synonyme de rigidité ou, encore, s’il y a une différence entre penser et croire.

Pourquoi toutes ces questions qui sont toujours actuelles ? C’est que la saine et sainte Doctrine Chrétienne n’est plus acceptée, comme l’écrit le Père : « Depuis vingt ans, nous voyons beaucoup de chrétiens, non seulement croire sans confesser la Doctrine Chrétienne, mais s’inspirer de ce qu’ils osent appeler les rigueurs de cette doctrine pour expliquer son incompatibilité d’humeur avec les situations sociales modernes. Autrement dit : il existerait des malaises sociaux, intellectuels ou matériels, de nature si inattendue qu’il n’est pas opportun de leur appliquer la doctrine chrétienne incapable de les guérir et de leur donner la solution. Il y aurait donc des secteurs d’action dont les activités réclameraient, de la part des baptisés, des silences prudents sur la Doctrine de l’Église ».

Croire, ce n’est pas se lancer dans des raisonnements alambiqués, croire, c’est parler à Notre-Seigneur comme s’il était présent à nos côtés. Croire, c’est Lui faire une confiance absolue :
Une femme touche le vêtement du Christ, certaine qu’Il était Le seul à pouvoir la guérir : « Ma fille, ta Foi t’a sauvée »… et elle est guérie !
Un centurion vient demander la guérison d’un serviteur : « Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez sous mon toit »… et le serviteur est guéri !
Et au chef de la synagogue dont la fille est morte : « Ne crains rien, crois seulement »… et la jeune fille se lève !
Quels exemples ! Alors, quels que soient les circonstances, les événements de notre vie, heureux ou malheureux, ayons cette Foi qui nous fait avoir l’espérance et qui elle même nous amène à une totale confiance en Notre-Seigneur. Que notre Foi ne soit pas déformée par des raisonnements stériles mais qu’elle soit soutenue par « la conviction de la supériorité indémontable de Dieu ».

Guy de Chivré