Carnet spirituel n° 8 : L’amour humain

Éditorial

Le secret n’en est donc plus un : le livre réalisé à partir des conférences du Père sur la Messe de St Pie V est disponible ! Cela a été un gros travail ; pour saisir le texte d’abord, puis pour le réviser, corriger, mettre en forme, imprimer, etc. Mais le résultat me semble très encourageant ! Ces textes magnifiques, autrefois dactylographiés de façon artisanale, et devenus aujourd’hui introuvables, ont reçu une présentation digne de leur qualité, et nous espérons qu’ils feront autant de bien à leurs lecteurs qu’ils en ont fait à leurs auditeurs.
Si les progrès de l’Association se confirment, nous pourrons envisager d’autres publications du même ordre mais, pour l’heure, nous continuons nos carnets trimestriels. Tout a bien fonctionné jusqu’à ce jour, puisque nous arrivons à notre huitième carnet ! Nous avons tenu le rythme prévu de quatre carnets par an, et nous continuerons à ce même rythme.
Ce carnet met un point final – momentané – à nos méditations sur le mariage, la famille et l’éducation avec quelques textes plus spécifiques sur l’amour humain lui-même. Il aborde donc des questions parfois un peu délicates sur les réalités concrètes de cet amour, que ce soit dans le mariage ou dans le célibat, mais il faut savoir s’interroger parfois soi-même à ce niveau-là pour examiner sa fidélité à Dieu. Cette fidélité se vit dans les plus petites choses comme dans les plus grandes, mais qui oserait dire que les réalités concrètes de l’amour humain sont à mettre au rang des choses insignifiantes ?
C’est, hélas, souvent à ce niveau-là que bien des cœurs humains achoppent, et sont tentés de dire que « ces paroles sont bien dures et qui peut les écouter ? », mais elles sortent de la bouche et du cœur de notre Rédempteur, et ne peuvent être négligées par qui veut être du nombre des rachetés ! Un ami recueille précieusement toutes les paroles de son ami, et les garde avec jalousie sans permettre que quelqu’un ose les contester. Que dire alors quand il s’agit des paroles d’un ami tel que Jésus-Christ, qui ne s’est pas épargné lui-même pour notre bien et notre bonheur ?
En outre, sachons reconnaître que le P. de Chivré nous les fait entendre dans un style si convaincant et si chaleureux que, sans rien leur ôter de leur rudesse parfois, il sait nous les rendre aimables.
Bonne lecture et sainte méditation à tous.
Soyez apôtre et faites connaître ces carnets, afin que notre association croisse et puisse intensifier son action, pour le plus grand bien des âmes.

Abbé Michel Simoulin